"Mon copain Harry!"

Vous souvenez-vous, il y a déjà 13 ans de cela, "Le Huitème Jour" sortait au cinéma et émouvait la France entière. Mais pourquoi déjà? A cause de l'acteur Pascal Duquenne qui interprétait le rôle de Georges, le trisomique qui entra dans la vie du cadre quarantenaire Harry. J'ai revu ce film il y a peu avec Daniel (je l'avais dans mon ordinateur et j'ai trouvé un sous-titre espagnol pour qu'il puisse suivre) car je voulais lui montrer ce que la France avait avec un "artiste" trisomique ayant moi-même un oncle ayant cette "différence".
Mon oncle Gérard, dit GG ^^

Vous souvenez-vous de l'histoire? Un petit tour sur allociné pour nous rafraîchir la mémoire : "Harry est un homme seul qui se voue sept jours sur sept à son travail. Tout va basculer quand il va rencontrer Georges le trisomique (j'ai changé, je ne supporte pas de lire "mongolien", je trouve ce terme insultant), qui vit dans l'instant. Ces deux êtres que tout oppose vont devenir inséparables".

Cela n'explique pas grand chose, donc je vais vous en parler à ma façon! En fait Georges est dans un centre d'handicapés mentaux (car il n'y pas que des trisomiques) et ils y passent la semaine de cinq jours car leurs parents viennent les chercher pour le week-end. Tous (ou presque tous) sauf Georges, qui reste lui toute la semaine.

Dans le premier passage du film ou Georges fait sa valise et attend sa maman, on rit un quand son éducateur vient le chercher sous le porche en lui disant qu'il y a des frites pour le déjeuner car Georges fait sa tête de renfrogné et dit "j'aime pas les frites!".
Son éductateur vient le chercher et repart. Mais cette fois-ci, Georges n'en fait qu'à sa tête et se dirige vers le portail de la sortie accompagné du labrador noir du centre.
En sortant du parc du centre, il voit sur la route des flèches, il décide donc de les suivre en montrant la direction avec sa main et faisant un son qu'il fera à chaque fois qu'il cherchera sa direction et trouvera des flèches!

Il marchera alors sans cesse, jusqu'à la nuit tombée, jusqu'à ce que son chemin croise celui d'Harry, le cadre. Mais dans des conditions malheureuses : il pleut, Harry est en voiture et veut se suicider car il ne vit plus avec sa femme et ses deux filles et il est très triste. Il lâche alors le volant et sa voiture rentre en colision avec le labrador. Harry sort vite de la voiture pour voir ce qu'il se passe, se retourne et voit Georges pour la première fois. Le cadre le fait alors monter dans sa voiture et met le chien dans le coffre. Ne connaissant pas, apparement ce qu'est un trisomique, Harry commence à parler à Georges en anglais : "What's your name? My name is Harry". Georges, bien sûr ne sait pas parler anglais, mais ayant écouté sur un vieux vynil un cours d'anglais ne fait que répéter : "My name is John. John and Mary are married. They have two children". Voyant que la discussion n'avance pas, Harry répète sa question "What's your name?". C'est à ce moment là que Georges se retourne et lui tire en pleine figure "Wo wo, ça va oui, j'suis pas sourd hein!" XD. Hahaha, qu'elle est drôle cette scène!

Georges passe la nuit chez Harry. Le lendemain, quand Harry se lève il trouve "la media caga" (le gros bordel en espagnol chilien) dans sa maison : du lait, de la confiture sur le sol... la télé allumée, le pain crâmé... et Georges par terre, malade, car il fait une allergie au chocolat qu'il a ingurgité. Le cadre doit alors appeler son voisin qui est médecin. C'en est trop pour Harry qui veut ramener Georges chez lui, où il habite. Il lui demande son adresse, le trisomique lui répond "rue des Cerisiers, numéro 18" (et une ville dont je ne me souviens plus). Ils cherchent, ils cherchent... Au début, ils ne trouvent pas, mais ensuite ils se retrouvent devant la maison qui est représentée sur le cadre que Georges a dans sa valise.
Je vous laisse suivre cette scène en vidéo :
Cette partie me fait toujours pleurer...
- "Mais couvre-tou, tu vois bien qu'il pleut"
- "Mais tu m'aimes bien! Mon copain... mon copain..."

Cela n'explique pas grand chose, donc je vais vous en parler à ma façon! En fait Georges est dans un centre d'handicapés mentaux (car il n'y pas que des trisomiques) et ils y passent la semaine de cinq jours car leurs parents viennent les chercher pour le week-end. Tous (ou presque tous) sauf Georges, qui reste lui toute la semaine.

Dans le premier passage du film ou Georges fait sa valise et attend sa maman, on rit un quand son éducateur vient le chercher sous le porche en lui disant qu'il y a des frites pour le déjeuner car Georges fait sa tête de renfrogné et dit "j'aime pas les frites!".
Son éductateur vient le chercher et repart. Mais cette fois-ci, Georges n'en fait qu'à sa tête et se dirige vers le portail de la sortie accompagné du labrador noir du centre.
En sortant du parc du centre, il voit sur la route des flèches, il décide donc de les suivre en montrant la direction avec sa main et faisant un son qu'il fera à chaque fois qu'il cherchera sa direction et trouvera des flèches!

Il marchera alors sans cesse, jusqu'à la nuit tombée, jusqu'à ce que son chemin croise celui d'Harry, le cadre. Mais dans des conditions malheureuses : il pleut, Harry est en voiture et veut se suicider car il ne vit plus avec sa femme et ses deux filles et il est très triste. Il lâche alors le volant et sa voiture rentre en colision avec le labrador. Harry sort vite de la voiture pour voir ce qu'il se passe, se retourne et voit Georges pour la première fois. Le cadre le fait alors monter dans sa voiture et met le chien dans le coffre. Ne connaissant pas, apparement ce qu'est un trisomique, Harry commence à parler à Georges en anglais : "What's your name? My name is Harry". Georges, bien sûr ne sait pas parler anglais, mais ayant écouté sur un vieux vynil un cours d'anglais ne fait que répéter : "My name is John. John and Mary are married. They have two children". Voyant que la discussion n'avance pas, Harry répète sa question "What's your name?". C'est à ce moment là que Georges se retourne et lui tire en pleine figure "Wo wo, ça va oui, j'suis pas sourd hein!" XD. Hahaha, qu'elle est drôle cette scène!

Georges passe la nuit chez Harry. Le lendemain, quand Harry se lève il trouve "la media caga" (le gros bordel en espagnol chilien) dans sa maison : du lait, de la confiture sur le sol... la télé allumée, le pain crâmé... et Georges par terre, malade, car il fait une allergie au chocolat qu'il a ingurgité. Le cadre doit alors appeler son voisin qui est médecin. C'en est trop pour Harry qui veut ramener Georges chez lui, où il habite. Il lui demande son adresse, le trisomique lui répond "rue des Cerisiers, numéro 18" (et une ville dont je ne me souviens plus). Ils cherchent, ils cherchent... Au début, ils ne trouvent pas, mais ensuite ils se retrouvent devant la maison qui est représentée sur le cadre que Georges a dans sa valise.
Je vous laisse suivre cette scène en vidéo :
- "Mais couvre-tou, tu vois bien qu'il pleut"
- "Mais tu m'aimes bien! Mon copain... mon copain..."
Harry a donc l'adresse pour ramener Georges chez sa famille, sa soeur en l'occurence. Mais que ce soit son mari ou elle, ils ne le veulent pas chez eux. Pourquoi? Car pour le mari Georges a fait du mal à sa femme, et sa soeur ne le veut pas avec elle car elle veut vivre sa vie, elle l'avait dit à sa mère...

Georges repart alors avec Harry et le quadragénaire le ramène au centre pour handicapés, car lui non plus ne peut pas s'occuper de lui, car il n'est pas de sa famille et ils se connaissent depuis peu.
Georges est alors au centre mais il n'a pas dit son dernier mot car avec ses amis, il va chercher à tout faire pour qu'Harry renoue avec sa famille, surtout avec sa grande fille qui va fêter son anniversaire. Ils vont donc chez un marchand de voitures pour trouver une voiture et aller chercher Harry (à son travail) et Nathalie (la petite-amie de Georges, elle aussi trisomique, que ses parents ont repris chez eux).

Georges repart alors avec Harry et le quadragénaire le ramène au centre pour handicapés, car lui non plus ne peut pas s'occuper de lui, car il n'est pas de sa famille et ils se connaissent depuis peu.
Georges est alors au centre mais il n'a pas dit son dernier mot car avec ses amis, il va chercher à tout faire pour qu'Harry renoue avec sa famille, surtout avec sa grande fille qui va fêter son anniversaire. Ils vont donc chez un marchand de voitures pour trouver une voiture et aller chercher Harry (à son travail) et Nathalie (la petite-amie de Georges, elle aussi trisomique, que ses parents ont repris chez eux).
Profitez de cette scène, elle est trop drôle!
- "Monsieur le président, uneuh voiture s'il vous plait!"
- "Monsieur le président, uneuh voiture s'il vous plait!"
Bon allez, j'arrête ma description du film pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu, comme ça vous aurez la surprise de la fin! ^^
Regardez aussi cette vidéo, c'est 50 minutes inside où on retrouve Pascal Duquenne après les 13 ans du film, on voit ce qu'il est devenu!
Une anecdote aussi : une fois, quand j'avais 17 / 18 ans, je suis allée faire les courses avec ma mère et Gérard. Gérard tout content poussait le caddie, regardait les gens et leur faisait des sourires. A ce moment là, ma mère était partie dans un autre rayon et voilà ti pas que j'entends une gamine de 13 / 14 ans dire à son groupe d'amis "regardez le mongole là-bas, p'tain, il a l'air trop con à sourire comme ça!". Ni une, ni deux, je suis allée la voir pour lui répondre : "Tu as un problème? Tu as envie d'en parler? Tu sais, il n'a pas choisi d'être différent, c'est Dieu qu'il l'a fait comme ça. C'est comme toi regarde, Dieu t'a fait grosse et pleine d'acné alors...". Je lui ai bien fermé son clapet à cette pouf, non mais vraient je vous jure! Je n'aime pas qu'on critique ou traite mal des gens qui ne peuvent pas se défendre, c'est vraiment moche et ça montre les sentiments profonds d'une personne, une personne pour moi qui ne vaut rien, qui est pourrie de l'intérieur... Qui pourrait faire du mal à ce petit lutin au grand sourire?
Gérard et son frère Michel (mon parrain ^^)
Regardez aussi cette vidéo, c'est 50 minutes inside où on retrouve Pascal Duquenne après les 13 ans du film, on voit ce qu'il est devenu!
Une anecdote aussi : une fois, quand j'avais 17 / 18 ans, je suis allée faire les courses avec ma mère et Gérard. Gérard tout content poussait le caddie, regardait les gens et leur faisait des sourires. A ce moment là, ma mère était partie dans un autre rayon et voilà ti pas que j'entends une gamine de 13 / 14 ans dire à son groupe d'amis "regardez le mongole là-bas, p'tain, il a l'air trop con à sourire comme ça!". Ni une, ni deux, je suis allée la voir pour lui répondre : "Tu as un problème? Tu as envie d'en parler? Tu sais, il n'a pas choisi d'être différent, c'est Dieu qu'il l'a fait comme ça. C'est comme toi regarde, Dieu t'a fait grosse et pleine d'acné alors...". Je lui ai bien fermé son clapet à cette pouf, non mais vraient je vous jure! Je n'aime pas qu'on critique ou traite mal des gens qui ne peuvent pas se défendre, c'est vraiment moche et ça montre les sentiments profonds d'une personne, une personne pour moi qui ne vaut rien, qui est pourrie de l'intérieur... Qui pourrait faire du mal à ce petit lutin au grand sourire?

Et vous, comment voyez-vous les trisomiques? Acceptez-vous la différence? En connaissez-vous? En avez-vous dans votre famille?