Il faut un début à tout - Notre séjour en Irlande
Je ne vous ai toujours pas raconté notre séjour en Irlande, donc il va falloir que je m'y mette sévère là (oui oui, ça date de fin mars et on est fin juin, mais je fais ce que je veux... Pas seulement avec mes cheveux! XD).
Nous sommes donc partis bien tôt le 25 mars (on a dû dormir trois heures cette nuit là...) mais tout était prêt et nous avons bien eu notre train qui nous faisait partir de Dresden et nous faisait arriver à Berlin une bonne heure et demie avant. Il fallait ensuite prendre une navette pour rejoindre l'aéroport mais selon le site internet, ça ne prenait qu'une vingtaine de minutes, donc tout allait bien.
Nous voilà dans le train, tranquilles à réviser que tout était bien là (passeport pour Danielito et carte d'identité française pour moi), les billets d'avion, les bagages, l'appareil photo, l'ipod et tous les fils pour recharger nos appareils. C'est bon, tout y est, pas de quoi stresser. C'est là que le train freine rapidement dans une grande secousse et le chauffeur nous annonce que nous sommes arrêtés en milieu de voie et il ne faut surtout pas sortir (qui aurait eu envie de sortir avec le froid qu'il faisait ce jour là, et si tôt en plus! :S). Dix minutes passent et les voyageurs s'impatientent déjà, et je ne vous raconte même pas dans quel état était mon cher Mari à voir la trotteuse de sa montre faire des tours et des tours, car il aime être bien en avance, quitte à être deux heures sur place avant un rendez-vous. Plus d'une vingtaine de minutes passent et nous voyons déjà dans nos têtes la première navette qui part sans nous vers l'aéroport.
Ca s'annonçait mal tout ça...
Nous arrivons enfin à la gare de Berlin mais c'est un peu mal indiqué, et le stress oblige, on a du mal à trouver par où il faut aller pour trouver d'où part la fameuse navette en direction de l'aéroport. Heureusement nous trouvons une âme charitable qui nous mène où il faut.
Et là, surprise, une quantité assez importante de gens attend tout comme nous la "navette de la mort" et sont dans un certain état de stress, eux aussi. On ne dit rien mais on écoute ce qui est en train de se dire : "allo Marine (nom inventé, je m'en souviens plus! XD). Ca fait plus de 35 minutes que j'attends la navette et je ne vois toujours rien. Tu peux demander à une hôtesse à l'aéroport ce qui se passe?", "allo Jacques (pareil pour le prénom! ^^)? Depuis le temps que j'attends ici, il devrait y avoir deux navettes de passées et toujours rien. Et toi, tu es où?". Avec tout ce qu'on entendait à droite à gauche, le stress qui était déjà bien présent ne faisait que s'intensifier. Mais pourquoi, pourquoi, les navettes ne passaient pas?
Il ne nous restaient que quarante minutes environ pour aller faire le check-in quand nous avons vu arriver des taxis pas loin du départ de la fameuse "navette infernale".
J'ai tout de suite dit à mon Cher et Tendre d'aller demander à un chauffeur de taxi en combien de temps il pourrait nous emmener à l'aéroport (et puis combien ça coûtait pendant qu'on y était). C'était environ une vingtaine de minutes et ça allait coûter trente euros. Allez hop, j'ai embarqué les bagages et j'ai dit "on y va, c'est ça ou rien!".
Nous voilà donc dans le taxi à partir en direction de l'aéroport. De l'autre côté de la route, un bouchon, mais vraiment, un bouchon énoooorme (environ dix kilomètres) immobilisait toutes voitures, camions et autres motos qui voulaient rejoindre la gare de Berlin. C'est cinq minutes après être montés dans le taxi qui nous apercevons sur la voie inverse la fameuse navette que tout le monde attendait, prise dans ce bouchon désespérant. Comme quoi, on pouvait toujours l'attendre!
La route avec le taxi se passe sans encombre et on arrive finalement à l'aéroport. On avait déjà préparé l'argent dans nos mains pour être prêts à jaillir, bondir, sauter en marche même de ce fameux taxi. Trente euros, c'est bon c'était bien ça. On a juste le temps de prendre nos bagages, monter un escalator et de faire le check-in qu'on regarde de nouveau nos montres et on se rend compte qu'on était juste dans les temps (il ne restait plus qu'une minute aux tous derniers pour passer au check-in... Encore heureux qu'on avait enregistré nos bagages en ligne!).
Ca y est, on était donc bien arrivés à l'aéroport, dans les temps et on est allés rejoindre tous les autres voyageurs qui attendaient pour monter dans l'avion.
Voici le début de notre séjour... Séjour qui n'a failli pas se faire!